La source de la connaissance selon l'ontologie
La considération épistémologique pose la question: d'où vient la connaissance humaine sans la condition de son existence? C'est évidemment! Les mathématiques conntiennent la preuve qui soutient le fait: nous ne savons pas d'où nous savons.
Ma thèse d'ici annonce:
– la transcendance de l'identité entre l'être spirituel et l'être ontologique établit la condition de toute connaissance.
Elle décrit immédiatement l'existence de l'être nécessaire:
– Dieu fait ce qu'il pense (= via l'être ontologique) –
et
– Dieu pense ce qu'il fait (= via l'être spirituel) –
avec la conséquence
– la totalité de la connaissance de l'être nécéssaire est (= en même temps) la condition de la connaissance restreinte à la contingence.
C'est claire: l'homme vit à la contingence sans la possibilité de comprendre la fonction de la raison; c'est la privilège qui appartient seulement à l'être nécessaire.
Mais!
Quel est le fond de la Création divine? Quelle raison a poussé Dieu à créer l'homme? Dieu a eu sùrement besoin de «l'homme pur» comme un allié à la guerre pour l'existence. Et l'allié a reçu la liberté (sans les limitations de l'espace et du temps) et la connaissance divine (sans la condition de la connaissance). Honnêtement! Parce que Dieu comme l'être nécessaire n'est pas libre et «l'homme pur» comme la dérivation de la nécessité ne peut pas diriger avec le savoir. Ici est le cadre de la catastrophe: «l'homme pur» a voulu la conquête totale. C'est l'habitude humaine. «L'homme pur» est devenu ainsi «l'homme impur» = l'homme. Comment?
L'être ontologique était soumis à la conversion: la matière était née avec l'apparition de la physique et de l'homme dans l'Universe. Son «créateur» est devenu ainsi «l'homme pur», non Dieu. Cette événement était l'échec total de l'homme: il a reçu le cerveau comme un filtre faible pour la raison.
L'homme, définitivement déchu de son statut de «l'homme pur», peut-il comprendre le but de la punition?
Oui! Dieu n'a pas suspendu les relations avec la contingence. Le statut de l'Univers dépend strictement de la décision de l'expérimentateur. Ce fait était confirmé dans «delayed-choice» expérience par John Archibald Wheeler:
«The results of these experiments not only clearly show that the observer and the observed system cannot be separate and distinct in space. They also show that this distinction does not exist in time. It is as if, no matter how strange it may sound, we «caused» something to happen «after» it has already occurred»
Donc!
L'esprit a resté l'esprit: il faut reconquérir la ressemblance perdue!
Où sommes nous?
L'universe réel et l'infinité réelle sont l'illusion réelle du secret humain?
Qui est en effet l'homme?
Il a perdu l'être ontologique. Mais la relation de la liaison avec la nécessité n'est pas perdue!L'homme provient de l'être ontologique rénové par l'être nécessaire: parce que il manifeste de nouveau sa personnalité grace à l'être spirituel. Comment? Qui est là? L'ombre de l'homme qui souffre en tout avec l'homme! C'est l'ange de l'homme où la version nouvelle de «l'homme pur» créé par Dieu pour l'homme perdu!
Qui est l'ange (= la voix intérieure) de l'homme? Ma thèse du divorce entre l'être spirituel et l'être ontologique pendant la Création divine primordiale ne peut pas éviter la tendence de la compréhension sartrienne
– l'ange (= avec l'être ontologique) est ce qu'il (= avec l'être spirituel) n'est pas –
ou
– l'ange (= avec l'être ontologique) n'est pas ce qu'il (= avec l'être spirituel) est –
laquelle conduit la toalité du problème toujours à la présentation paradoxale. En ce cas elle propose évidemment une conception d'après laquelle le monde est inconnaissable: d'ici suit son agrément avec la vision agnostique de Russell (= elle consiste à douter de la divinité).
Je suis d'accord au début avec la vision agnostique:
– le monde est inconnaissable.
Mais je sais cela via la théorie quantique:
– la cause de l'inconnaissance se trouve dans l'absence de la condition de la connaissance.
De maintenant je ne suis plus d'accord avec la vision agnostique. Pourquoi? La possibilité de la connaissance dans la raison et la structure de la nature hors de la raison dépend l'un de l'autre avec la conséquence:
la thèse
– la connaissance de l'inconnaissance existe –
est compatible avec l'affirmation
– la cause de l'inconnaissance existe –
ou
– la connaissance (possible) serait impossible sans elle.
La cause de l'inconnaissance appartient à la connaissance transcendantale sans sa présence à la compréhension possible. Et je suis absolument libre de parler de la divinité. Avec mon ange personnel. Je comprend ce qu'il parle. Il est ma voix intérieure. Mais ma voix extérieure est libre de parler au nom de lui ou contre lui. Notre rapport est facilement plein de tension.
Nous sommes dissemblable: son être spirituel appartient à Dieu, mon être spirituel appartient à moi. Il est supérieur en comparaison avec moi: il trouve les éléments ontologiques avec la facilité, moi avec la difficulté. D'autre part, l'être ontologique pour lui et l'être ontologique pour moi sont les mêmes. Il est ce que je serai après ma mort. Ou: il est la condition de mon existence comme un signe de ma liaison avec l'existence de Dieu. Je ne suis jamais seul.
Ma route dans la vie dépend de la relation avec lui. Il me conduit pendant la vie. Mais! Je suis responsable pour lui. Pourquoi? Je suis libre de rejeter ma croyance. Ma décision «oui» ou «non» est seulement mien. Son existence après ma mort dépend de ma décision. Elle provient de l'etre spirituel m'appartenant, non lui appartenant. Et justement pour cela mon destin sera le destin de lui. Très simple: mon acceptation «exister» ou mon soustraction «ne pas exister» est valide aussi pour lui.
Donc!
Ma décision «ne pas exister» devient le suicide et l'assassinat. Avec un problème encore! La décision de la raison n'est pas suffisante: la collision entre « je pense» et «je sens» doit-être exclue par la compatibilité de la personnalité. Cet émotion vient de Dieu
https://www.youtube.com/watch?v=IaLI6R5DPo8
et établit notre rapport: je suis son «enfant» de ma naissance jusqu'à ma mort.
Comment je parle avec lui?
Qui pense (= le sujet de la pensée) cherche toujours l'objet de la pensée (= de quoi s'agit-il?). Entre eux se trouve le pont «chercher» : il contient «le verbe» comme le contenu de la pensée. Ici est la scolastique! Quant à moi, la communication avec l'ange n'a besoin du verbe extérieur: elle n'est rien d'autre qu'une parole intérieure (= elle est identique à la pensée). Donc! Nous parlons en silence sans les paroles. Le secret comme l'état naturel de la pensée (= cogitatio, quantum est de sui natura, est secreta) n'existe pas. Et je pense pendant la méditation comme lui, non comme moi. C'est facilement très dangereux: l'essai peut être un risque pour la schizophrénie. Vraiement! Cet essai porte en soi le secret de la vérité. Pendant ma jeunesse, j'avais eu les visions avec la structure sans sens. Mais plus tard à l'avenir ces visions étaient les faits de la réalité. Ma mentalité vers ce temps a soufferte. C'était le fait. D'autre part, malgré ce fait, je n'étais pas la victime de la schizophrénie. Je suis sain. Et ma conviction est devenue forte: mon ange est l'être vrai.
L'opinion de Dante
«la communication angélique est une communication immédiate, qui ne suppose aucun signe, ni sensible, ni même spirituel … il n'est pas donné à l'homme comme à l'ange de pénétrer autrui par une vision spirituelle, l'esprit humain étant voilé par l'épaisseur et l'opacité du corps mortel»
n'exclut pas la possibilité de la vision de l'homme réalisée par la vision angélique. Je ne doute pas: mon expérience sans la connaissance confirme que Dante a raison!
Ici est mon problème:
Jean-Louis Chretien (= dans «Le langage des anges selon la scolastique») écrit
«L'acte de communication reste tout aussi spirituel que son objet, et saint Bonaventure peut conclure le corps de son explication en soulignant que la différence entre pensée et parole, si elle existe chez l'ange comme chez l'homme, n'a ni le même sens ni la même portée dans l'un et l'autre cas. La distinction du verbe intérieur et du verbe extérieur ne réintroduit pas la dimension du signe et de la méditation. Le verbe extérieur n'ajoute rien au verbe intérieure, si ce n'est l'acte volontaire de la manifestation; il ne lui retranche rien si ce n'est le secret. Le «nutus voluntatis», l'inclinaison de la volonté, n'est pas un signe grace auquel le verbe intérieur deviendrait connaissable: il est la levée même du secret et ne se distingue pas de la visibilité (ou de l'audibilité) même du verbe intérieur, qui ne se dit extérieur que parce qu'il est alors connu d'autrui»
Le contenu de cette considération (= ici est la mer profonde) porte la difficulté qui s'appelle la notion «volonté». Où se trouve elle sur le pont «chercher»? Ce pont contient aussi «l'état des émotions» comme le contenu de l'âme.
Ecoutons Paul Verlaine!
«Les sanglots longs des violons de l'automne
blessent mon cœur d'une langeur monotone
Tout suffocant et blême quand sonne l'heure
Je me souviens des jours anciens et je pleure
… »
Les émotions pures! Où sont les pensées?
Oui!
Mon ange a raison!
La pensée sur le pont «chercher» est seulement la pensée resultante des pensées inconnues sous le pont «chercher». Notre connaissance n'est que la surface de la mer profonde avec la totalité de la connaissance divine comme la cache d'éternité. D'où naît ma nostalgie? Où sont mes pensées qui comprendraient pourquoi je pleure ne sachant pas pourquoi? Non, non, je ne sais rien. Mes émotions sont ma réalité sans compréhension. Oui! Je ne sais rien que ça. Avec certitude. Sans hésitation.
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