L'Être et Le Néant comme les notions transcendantes de la connaissance
1. Le néant dans la philosophie de Sartre
La rencontre de l'homme avec soi-même est impossible. Cet attitude appartient à la philosophie de Jean Paule Sartre. L'introspection confirme ici sans doute: Sartre a raison. C'est une conséquence de la divorce entre l'être spirituel (=
essentia rationis dans la raison) et l'être ontologique (= la condition
existentiae rationis hors de la raison). D'autre part n'existe qu'une possibilité de éviter
creatio ex nihilo: l'existence de l'objet physique est le résultat de la conversion dans l'être ontologique. Il faut ici préciser:
c'est mon point de vue! Et je n'accept pas l'ontologie de Sartre: il a pensé à la manière différente. Malgré une nécessité que je ne la puisse imaginer:
j'ai aussi besoin de néant!
Sartre était persuadé que la vie est un projet de la création de l'être en passant du néant. Pendant ce procès la densité de l'être augmente avec le résultat: l'homme devient Dieu sans la conscience. La procédure de Sartre conduit nous d'accepter: l'homme est une passion inutile ou l'échec causé par la densité infini dans l'être final de l'immpossibilité «Dieu».
Quelle est donc la structure du problème de néant?
La pensée de la négation de l'existence déterminée par le vide ontologique de la pensée est sûrement très difficile concevable: le néant, comme la pure impossibilité de la réalité ontologique, ne peut-être que un produit de la possibilité dans la raison. Il est seulement un résultat étrange de nos pensées. Cela veut dire:
le néant trouve sa place dans la raison comme la pensée sans son être ontologique hors de la raison. Ou:
il est «en soi» sa propre négation de l'existence. C'est le mystère de l'existence et de l'essence dans la profondeur de la nécessité! Sans compréhension! Car l'être ne peut pas ne pas être et le non-être (= le néant) ne peut être.
Ainsi j'ai en avant un devoir plein du difficulté!
Je suis obligé de toute façon de donner une explication: comment le néant resiste contre la logique et devient une transcendance inévitable?
Un point de vue demand pertinentement avec raison:
– pourquoi y a-t-il de l'être plutot que rien? –
C'est une question fausse? Non! Cette question est très important!
La question de la présence du néant sans l'être ontologique introduit nécessairement (= le néant n'existe pas) le problème:
– est ce que Dieu vraiment l'être nécessaire? –
ou
– est ce que «Dieu» de pantheism pratiquement l'être nécessaire?
La réponse depend de la relation entre la notion «nécessité» et la condition de la connaissance «nécessaire»:
L'absence du néant n'implique que la présence nécessaire de l'être ontologique per se et de l'être spirituel per se. Mais l'unité nécessaire entre l'être spirituel et l'être ontologique est totalement une chose diverse: elle appartient seulement à l'existence nécessaire de Dieu sous la forme de la condition pour la connaissance nécessaire. Pourquoi? La connaissance possible dans la réalité de la contingence ne peut-être confirmée sans la condition de la connaissance venant de l'existence nécessaire de Dieu. Pantheism devient ainsi superflu et le procès de la fuite est terminé.
C'est très important:
–
Dieu fait (= via l'être ontologique) ce q'il pense
et
–
Dieu pense (= via l'être spirituel) ce q'il fait.
Alors:
–
la notion «liberté» est la dernière inconnue dans la langue de la nécessité –
et
–
la notion «liberté» est le dernier secret dans la langue de la contingence
comme la peine de mort à cause de l'essai: conquérir la connaissance de Dieu!
2. La force de la vie
Il sonne paradoxalement: nous somme protégés par la décision de Dieu de nous punir. Pourquoi? C'est une proposition «vraie» dans notre langue, mais non dans la langue de Dieu. La «décision» est une manifestation de la liberté sans sa présence dans la nécessité de la réalité divine. Dieu est caché et défendu par la perfection d'«inaccessibilité» sans la «possibilité» d'intervention à la contingence. Et justement pour cela le don de la protection existe:
la foi! C'est la force suprême de la vie. Toutes les «jeux» de l'homme avec la morale seront connus. La conservation d'un secret est absolument exclue. Il est caché dans
l'être «pour-soi». C'est le mystère de la vie:
–
la responsabilité de Dieu pour Le Mal est non-sens (= l'homme est la victime de soi-même).
Sartre a fait d'autre part la distinction entre
–
l'«être pour soi» (= l'homme conscient de son existence et de sa liberté) –
–
l'«être en soi» (= la nature et les objets non-conscient d'eux-même) –
et
–
l'«être pour autrui» (= l'homme conscient qui se défini par rapport aux autres).
L'homme est condamné à l'interieur de cette idée à être libre avec le résultat:
–
il est ce qu'il n'est pas et n'est pas ce qu'il est!
Mon image des réalités conjugué (= spirituelle est ontologique) est plus simple et sans aucune trace d'absurdité: il rejete l'idée de Sartre à cause des propositions
–
la raison (spirituellement) est ce qu'il (ontologiquement) n'est pas –
et
–
la raison (ontologiquement) est ce qu'il (spirituellement) n'est pas.
Très simple:
–
la raison sans hardware (ontologiquement) n'est pas la raison sans software (spirituellement).
où
–
le procès spirituel «comprendre = das Verstehen»
cherche
le procès ontologique «ordonner = das Geschehen»
et vice versa.
Ici se trouve la preuve epistemologique de l'existence nécessaire de Dieu.
La tragédie de la raison humaine consiste évidemment dans l'impossibilité: aucun procès ne trouve l'autre. C'est le destin de la contingence.
La tragédie de Sartre est maintenant évident: c'est à peine concevable - il a senti que l'homme vit avec l'être malade. La conséquence etait très triste: il a cherché la philosophie pleine d'absurdité.
3. L'issue existe t'elle?
Le problème principal «absence d'existence ou le néant» de Sartre reste absolument non résolu!
J'ai besoin pour cela une comparaison avec la philosophie de
Descartes.
Il nous offre l'idée
«Mais il reste, dans ce néant universel ou nous nous sommes placés en doutant méthodiquement, quelque chose dont nous ne saurions jamais douter: nous savons que nous doutons, et le sachant, nous avons l'intuition immédiate et claire que nous ne sommes pas rien: tandi que je doute, je sais que j'existe, car s'il y a un doute, c'est qu'il y a nécessairement quelqu'un qui est là pour douter: cogito, ergo sum»
avec le contenu
«Cette intuition n'est pas conçue comme un raisonnement (penser est ici davantage une intuition, une expérience); le cogito ne doit pas être confondu avec un syllogisme incomplete auquel manquerait la majeure (par example: «Tout ce qui pense existe/or je pense/Donc je suis». Le «donc» (ergo) disparaît d'ailleurs du text des méditations, lequel insiste d'abord sur le «je suis, je existe» (ego sum, ego existo). Le
sum précède le
cogito, nous sommes d'abord dans une métaphysique du sujet: Après y avoir bien pensé, et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition: «je suis, j'existe» est nécessairement vrai, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. … Je ne suis donc, précisément parlant, qu'une chose qui pense. … C'est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent.»
d'où une interprétation
«Cette certitude étant mise au jour, il apparaît néanmoins qu'elle n'est pas une connaissance comme les autres. En effet, savoir et conscience ne sont pas exactement la même chose:
–
je sais que j'existe, mais je ne sais pas ce que je suis.
Je sais seulement que je pense, i.e. que je doute, que je sens, que je veux, etc. Je suis donc une chose qui pense, c'est-à-dire une réalité pensante»
prépare la conclusion
«Puisque tout effet a une cause,
– et que la cause n'a pas moins de réalité que l'effet,
– il faut que cette idée de l'infini soit causée par quelque être parfait
qui en est le véritable auteur;
– donc Dieu existe»
mise d'accord avec
–
essentia antecedit existentiam.
C'est cependant un résultat faux. Il a besoin de quelque chose plus. De quoi s'agit-t-il?
4. La Synthèse
Comment se présente cette relation à la philosophie de Sartre?
Et voici sa réflexion (de La Nausée):
«Mais la pensée, c'est moi qui la continue, qui la déroule. J'existe. Je pense que j'existe. Oh! Le long serpentin, ce sentiment d'exister - et je la déroule, tout doucement … Si je pouvais m'empêcher de penser! J'essaie, je réussis: il me semble que ma tête s'emplit de fumée … et voilà que ça recommence: «Fummée … ne pas penser … Je ne veux pas penser … Je pense que je ne veux pas penser. Il ne faut pas que je pense que je ne veux pas penser. Parce que c'est encore une pensée». On n'en finira donc jamais»?
C'est clair:
La nécessité d'un jugement logique et la valeur d'un jugement psychologique sont absolument incomparable. Mais nous voyons: «J'existe» précède «Je pense que j'existe»? Oui, c'est ça! Le problème fondamental chez Sartre est l'incertitude entre l'existence et la pensée!
Tout depend de néant! Ici sont mes émotions! J'étais aussi malade et cet état mental est bien connu à moi. La soufrance de la raison et la soufrance de l'âme sont incomparable.
Mais écoutons
Heidegger!
«La science ne veut Rien savoir du Néant. Mais tout aussi sûr est ceci: justement là où elle cherche à exprimer son essence propre, elle appelle le Néant à l'aide. Sur ce qu'elle rejette, elle élève une prétention. Quelle
discordance nous dévoile-t-elle en sa réalité essentielle?
En réfléchissant sur notre existence effective – comme sur une existence déterminée par la recherche scientifique – nous sommes tombés au beau milieu d'un
entre-choc. Dans ce choc, une interrogation s'est déjà dévelopée. La question n'a besoin que d'être exprimée en propres termes:
Qu'en est-il du Néant?»
Est-il inclus dans le contenu de la relation
–
ens = esse –
comme la «substance» de l'égalité?
Non!
L'homme ne saura rien de la Création.
J'appele
Sartre encore une fois!
«Ma pensée, c'est moi: voilà pourquoi je ne peux pas m'arreter. J'existe par ce que je pense … et
je ne peux pas m'empêcher de penser. En ce moment meme – c'est affreux –
si j'existe, c'est parce que j'ai horreur d'exister. C'est moi, c'est moi qui me tire du néant auquel j'aspire: la haine, le degout d'exister, ce sont autant de manières de me fair exister, de m'enfoncer dans l'existence. Les pensées naissent par derrière moi comme un vertige, je les sens naitre derrière ma tête … si je cède (nachgeben), elle vont venir la devant, entre mes yeux-et je cède toujours, la pensée grossit, grossit, et la voilà, l'immense, qui me remplit tout entier et renouvelle mon existence»
D'ici la proposition vraie
«Si j'existe» = le sentiment d'horreur = la source d'existence
implique la proposition fausse
«Si je n'existe pas» = le sentiment d'horreur.
Mais la proposition opposée (= vraie)
«Si j'existe» = le sentiment d'horreur = le néant
est le contenu du procès
–
la source d'existence EST le néant –
avec la conclusion:
–
Sartre a raison.
D'autre part la proposition initiale (= vraie) est pleine d'incertitude! Le statut de la pensée et le statut de l'émotion ne sont pas comparable. Mais
«néantisation» sans «existence» est non-sens. Ainsi Sartre n'a rien au contraire:
–
existentia antecedit essentiam –
et La Synthèse (=
Descartes plus Sartre) annonce (= «de quoi s'agit-t-il»)
–
essentia et existentia sunt idem (per modum entis Dei non per modum entis hominis) –
pour l'existence nécessaire de Dieu à la forme de la condition de la connaissance!
Nous pouvons conclure!
La thèse avec la validité à la contingence:
– la peur primordiale parvient du néant comme la réaction de l'esprit contre la possibilité de la non-existence –
ou
– l'origine de la peur primordiale est le néant comme le produit de l'immagination de l'homme, non de Dieu –
dépend maintenant de la réalité divine
– Dieu posséde nécessairement l'être spirituel (= la pensée) pour la négation de l'existence –
et
– la négation de l'existence (= le néant) ne peut-être pensée (= dans l'être spirituel de Dieu) que par l'aide de l'être ontologique du néant.
Le néant est conséquemment un problème de Dieu:
– le néant n'existe que la négation de Dieu –
avec la conséquence immédiate pour l'homme
– le néant est l'enfer.
D'ici suivit le message clair
– l'enfer est l'horreur (= le diable) –
et
– l'homme est la victime du péché primordial: conquérir la condition de la connaissance divine (= l'homme ne comprendrait rien sans cette condition venant de la raison nécessaire).
La rencontre de l'homme avec soi-même est la pure impossibilité à cause de la création de la réalité «contingence» séparé par la réalité «nécessité»: cet espace est le vide (= non-être) pensé par l'essence sans l'existence. Et cela s'appele l'horreur (= Sartre a raison).
Je répéte!
L'idée de pantheism est très dangereuse: nous ne comprenons pas la raison ou par quoi nous comprenons. Alors nous comprenons toujours autre chose, aucunement la raison. Quoi qu'existe (= ontologiquement) n'existe pas sans quelqu'un (= spirituellement) avec la capacité «devoilement de l'intérieur». L'unité avec «devoilement de l'exterieur» conduit à l'idée «pantheism»: elle est sans doute la forme et le contenu de l'existence nécessaire «Dieu».
Logiquement! Mais avec une erreur cardinale! L'égalité
«theism = pantheism»
a disparu après la Création divine. Elle etait sûrement valable après l'événement, mais non après la faute causée par l'homme. La diversité entre la vie et la nature est une conséquence de la divorce entre l'essence et l'existence dans l'être de l'homme (après la peine originaire).
Le problème «comment existe (= le néant) ce qu'il n'existe pas (= le néant)?» reste sous la compétence de la raison nécessaire. La pensée ne peut plus que Dieu permet.
Alors!
L'homme contient l'être déjà puni: la conquete de la connaissance divine était interdite! Mais l'essai à nouveau est théoriquement possible: l'annulation du principe d'incertitude dans la théorie quantique (Heisenberg) serait équivalent à la conquête de la connaissance totale (par l'idée de Einstein). En ce cas nous serions sûrement égal avec Dieu. Mais la disparition de la constante de Planck serait équivalent à la disparition de la mécanique quantique avec la fin de l'Univers. Or avec l'annulation d'existence (= la chute dans le néant = l'horreur). Une fourmi est capable d'annihiler l'Universe avec la pensée. Catastrophe!
L'obstacle (= l'origine de la peur) émerge paradoxalement soit par l'amour soit par l'horreur pour l'homme.
Nous sommes les enfants du péché. Sans compréhension totale de la vie avec ses limitations. Mais le sens de la vie existe. Et nous ne le voyons pas. Pourquoi? Parce que nous n'avons que les «yeux» de la raison avec la puissance de la responsabilité venant du juge suprême: Dieu! C'est tragiquement: Jean Paul Sartre, par example, n'a jamais vu ce fait dans sa raison et Antonio Salieri, par example, n'a jamais trouvé ce fait dans son âme! L'état «prépondérance» personel est certainement très dangereux.
Je propose en fin une idée intrigante: l'amour et l'horreur sont facilement les forces opposées et en même temps liées entre eux dans un espace de l'activité d'esprit. La profondeur d'amour ou l'extension d'horreur appartient ainsi à même temps au vide de l'âme sans l'être (= mais simultanément au néant nécessaire aussi). Dans ce cas tous les arts sont unis sous la volonté de l'être nécessaire et du néant nécessaire.
Mais le néant nécessaire est l'opponent à l'être nécessaire à la guerre pour l'existence. C'est la guerre classique
– «to be or not to be?» –
entre Le Bien et Le Mal. Elle est au fondement de toute certitude:
«Mon cœur s'ouvre a ta voix»
https://www.youtube.com/watch?v=9piRiiZ0C4Q
pour toujours.
Je céde le mot final à «La connaissance surnaturelle» de Simone Weil:
«La raison naturelle appliquée aux mystères de la foi produit l'héresie.
Les mystères de la foi séparés de toute raison sont non plus des mystères, mais des absurdités.
Mais la raison surnaturelle n'existe que dans les âmes qui brûlent de l'amour surnaturel de Dieu.
Le Christ et Prométhée sont venu jeter un feu sur la terre.
Saint Jean de la Croix savait qu'il y a une raison surnaturelle, lui qui écrivait qu'on pénètre seulement par la Croix dans les secrets de la Sagesse de Dieu. … C'est ce sentiment qui a fait adopter instinctivement par Platon et saint Jean de la Croix, l'un, la forme argumentative, l'autre la forme classificatrice, qui surprennent le lecteur, mais répondent chez l'auteur à la nécessité d'un contrepoids pour la mystique.
Le mystère étant ainsi défini, les mystères de la foi sont controlables par l'intelligence.»
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